Un bruit de sabot. [PV]

Loukoum plaqua ses oreilles.
Il lui avait pas dit de partir.
Il poussa un puissant hennissement.
Pour la rappeler.
Si elle partait. . .

La jument était dégouté d'elle même.

Dégoutait de ce qui se passait peut-être dans son ventre.

Elle ne voulait de cet enfant.

Et, Loukoum n'avait le droit de décider pour elle.

Lorsqu'elle entendit l'henissement

La jument fût d'abord tenté de l'ignorer.

Mais, elle savait bien que ce ne serait que pir.

Elle se tourna alors vers lui.

Et rugis.

"Quoi ?"

Loukoum se releva d'un coup.
"Me parles pas comme ça !"
Et pour la punir, il attrapa son encolure.
La serrant entre ses dents.
Les fausses révoltes de la jument commençaient à l'agacer.

Elle l'agaçait ?

Alors qu'il la laisse partir.

Angel n'atendait que cela.

Couchant ses oreilles elle répondit.

D'un ton qui rapelait une adolescente parlant à sa mère.

"Parcequ'après ce que tu m'as fais je te dois le respect ?"

D'un geste rapide, Loukoum se retourna.
Et il lui envoya une puissante ruade dans les flancs.
La furreur montait en lui.

La jument ne fit rien pour l'éviter.

Sentant une vive douleur dans ses flancs.

Mal. . .

On lui avait pourtant dit

Que si elle cessait de se soumettre on la laisserait tranquille.

Mais ce n'était que pir.

Elle baissa les yeux tels un enfant prit en faute.

Sans lever son regard vers l'étalon.

Loukoum l'observait.
Il préférait cette attitude.
Alors il lécha doucement la plaie.
Récompense.
Si elle se soumettait, elle n'aurait pas mal.
Pas avec lui.

La jument frémit de dégout.

Elle ne voulait de ces caresses.

Pas celle de cet étalon.

Mais elle garda ses remarques pour elle.

Essayant d'y prendre gout.

Mais si dur.

Cependant, le sang coulait moins et la plaie était moins douloureuse.

Loukoum poursuivit.
Ca lui était désagréble ?
Et bien lui ça lui était égal.
Il poursuivait.
Sur les nombreuses plaies de la jument.

En effet la jument en avait de nombreuses.

Mais certaines étaient cicatrisées.

Elle ronfla doucement des naseaux.

Observant le sol avec insistance.

Pour ne pas laisser montrer son ecoeurement.

Sinon, sûrement d'autres coups !

Elle fît doucement balancer sa queue.

Pourquoi l'étalon faisait il cela ?

Il la tape, puis la lèche.

Bizarre. . .

Bizarre ?
Non, juste lui.
Faire obéir.
Obtenir ce qu'il veut.
Puis récompenser.
Mais en même temps, il imprégner la jument de son odeur. . .

La jument ne comprenais vraiment ce que faisait l'étalon.

Elle se contentait de subir.

Au moins c'était mieux que les coup.

Elle commençait d'ailleur à apprécier.

L'étalon noir le sentait.
Il continua.
Accentuant ses carresses.
Se faisant doux et tendre.

La jument commençait à se détendre peu à peu

Décontractent ses muscles.

Se courbant joliement sous les caresses.

Loukoum le sentait.
Elle se détendait.
Il avait encore une fois réussit.
Alors il continua ses gratouilles.
Sur le dos de la jolie jument.

La jument se laissait a présent entierement faire.

Si facile de la manipuler avec quelques caresses et de la patience.

Ronflant doucement des naseaux.

Même si elle le haissait, elle appréciait ses caresses.

Mais avec Loukoum, c'était comme ça.
La violence d'abord, les carresses aprés.
Appliqué, il poursuivait calmement.

La jument soupira doucement.

Un soupire semblable au ronronement régulier d'un chat.

Surement l'abandonnera-t-il plus tard.

Mais au moins, elle aura été un peu caliné.

L'étalon appréciait le doux soupir de la jument.
Alors il se colla à elle.
Observant ses jolies courbes.

La jument ne bougea pas.

Sentant le corps de l'étalon noir se coller à elle.

Sentant sa chaleur.

Toujours le regard et l'encolure entière baissée

signe qu'elle était soumise.

Et c'était comme ça que l'étalon aimait les juments.
Soumises.
Alors il pouvait être doux.
Car oui, il savait le faire.
C'est donc avec douceur qu'il poursuivit ses carresses.
Qui aurait pu croire à ce moment qu'il était du mal ?

Surement personne.

Pas même la jeune Angel.

Malgré ce qu'elle venait de subir.

Oubliant tout avec quelques caresses bien placé.

Dire qu'elle avait au début dégoutée.

Peu à peu, Loukoum remonta l'enconure de la jument.
Des gratouilles douces et tendres.

La jument secoua doucement son encolure, plaçant ses crins d'un côté.

Toujours sous l'emprise de l'étalon.

Par la simple force des caresses.

Elle ronflota doucement des naseaux.

Puis l'étalon s'arrêta.
Soufflant une dernière fois sur les doux naseaux de la jument.
Ca suffisait ainsi.
Sinon, il allait devenir trop sentimental.