Un bruit de sabot. [PV]

La jument marche dans le long tunel.

Sans but précis.

Ses yeux laissaient entroivoir comme toujours

L'appréhension d'une mauvaise rencontre.

La peur. . .

Elle secoua doucement sa crinière brune.

Parcourant des yeux les surfaces lisses du tunel.

Les couleurs si belles.

Si douces aux yeux de la jument.

Doucement la jument fît pivoter ses oreilles.

Aucun bruit

A l'excepté de ses sabots au contact de la surface lisse.

Petits ricochés réguliers.

Non loin, Loukoum marchait aussi.
Les naseaux dilatés, il soufflait bruyement.
Oui, il était énervé aujourd'hui.
Trés énervé.
Pourquoi ?
Je vous en pose moi des questions ?
Il y a des jours où vous vous réveillez avec le sourire.
D'autres non.
On appelle ça les bons jours ou les mauvais jours.
Pour Loukoum, c'était un mauvais jour aujourd'hui.

La jument continuait de marcher.

Absorbée par les couleurs des paroies.

Sans se rendre compte des dangers présent dans ce tunel.

Pourtant elle était toujours sur ses gardes.

Prête à se soumettre.

Pour souffrir le moins du monde.

Doucement, la jument frola du bout du nez la paroie.

Si froide, elle en frissona légérement.

Mais si lisse.

Doucement elle s'ébroua.

Loukoum avançait toujours.
Puis des bruits lui firent fresser les oreilles.
Des bruits de sabots.
Grrr. . .
Pas le jour. . .
Où peut être que si.
Il allait pouvoir se défouler.
Alors il accéléra l'allure.
Sentant l'odeur de la jument.

La jument se décolla doucement du mur.

Ayant entendue un bruit

Elle dressa vivement l'oreille.

Quelqun ?

Pourvut que non.

Esperent que ce ne soit que son imagination

la jument continua son avancé dans le long tunel.

Y en avait il une fin ?

Peut-être que non.

Peut-être restera-t-elle à l'intérieur pour toujours ?

L'étalon aperçut enfin la jument.
Moui. . . Trés jolie.
Il allait bien s'amuser. . .
Loukoum gonfla ses muscles et dilata ses naseaux.
Qu'elle se soumette.
Sinon. . .
Il n'aurait pas de patience aujourd'hui.
Se serait les coups.

La jument entendit des bruits.

Regardant au tour d'elle

Elle remarqua enfin l'étalon noir.

Il devait être du mal.

Un regard bien trop noir.

La jument recula de plusieurs pas

Se colant à la paroie.

Déjà peur.

Déjà presque soumise.

L'étalon s'approcha d'elle.
Ses lourds sabots claquaient contre le sol rocheux.
Un bruit meurtrier.
Les oreilles plaquées, il s'approcha tout prés d'elle.
"Ton nom !"

La jument sursauté légérement à chaque bruit de l'étalon.

Se plaquant au maximum contre la paroi froide.

Trop près. . .

La petite jument répondit timidement.

A voix basse dans un soupire.

"Angel Heart"

Elle observa avec insistance le poitrail de l'étalon

N'osant lever les yeux plus haut.

L'étalon renacla violement.
Puis il sauta sur la jument.
Agressivement.
Et il lui mordit l'encolure.
Violement.
Tel un carnassier.

La jument poussa un petit henissement faible.

Surprise.

Déjà sentait elle le sang couler sur son encolure.

Suivant un long chemin pour se terminer à ses pieds.

Elle sentait vivement la douleur.

Tentent d'échaper à la machoire de l'étalon.

Mais en vain.

Qu'avait elle fait ?

Puis il lui donna un grand coup de tête.
Elle allait payer.
Pourquoi ?
Pour rien.
Juste pour avoir croiser son chemin.
Loukoum se dirigea vers sa croupe.
A nouveau, il planta ses dents.
Pour qu'elle se décolle de la paroie.

La jument réagis vivement.

Partant au trot.

Elle se dacolla de la paroie.

Sa seule protection.

jamais elle n'aurait du venir.

Pourtant elle se pensait en sécurité sur les terres du bien.

Elle se colla contre le mur d'en face.

On ne pouvait la punir d'avoir désobéis.

L'étalon renacla violement.
Ce n'était pas ce qu'il attendait.
Et il n'avait pas envie de s'expliquer.
A elle de comprendre.
Il trotta vers elle.
Les oreilles plaquées, l'encolure tendue vers elle.
Il lui mordit à nouveau la croupe.

A la deuxième reprise, la jument devina ses atention.

Elle plaqua alors vivement sa queue entre ses jambes.

Se décolant du mur

Elle se mit face à Loukoum.

Pas question !

Mais, si peur.

Elle se fit petite.

Baissant l'encolure, soumise.

Pitié. . .

Enfin. . .
Alors l'étalon se mit vers son arrière main.
Il gratouilla férocement la croupe d'Angel.
Qu'elle lève la queue.
Les oreilles toujours plaquées.
L'oeil menaçant.

La jument coucha ses oreilles.

Veut pas d'un poulain.

Encore moins de lui.

Mais en bonne petite jument soumise

Elle leva bien haut la queue.

La panachant sans joie.

La tête toujours baissée

Elle lança des regards terrifié à l'étalon.

*Pitié*

Mais Loukoum n'en avait rien à faire.
De ses regards.
Il était énervé.
Au contraire.
La faire souffrir était l'un des moyens de le calmer.
L'un des seuls d'ailleurs.
Il se placa derrière elle.
Et monta.
Mais il ne commença pas la saillie.
La serrant bien fort entre ses antérieurs.
Il attendait sa réaction.

Que l'étalon soit énervé, elle le concevait.

Mais qu'il passe ses nerfs sur elle.

La jument releva vivement la tête.

Compréssée entre les antérieurs de Loukoum

elle ne pouvait faire grand chose

Cependant, elle tenta au hasard un coup de cul.

Sa seule possibilité de défense.

Si peu puissante. . .

Aussitot, Loukoum planta se sdnets dans son garrot.
D'ailleurs, il les laissa.
Resserant l'étreinte de sa machoire.
L'étreinte de ses antérieurs.
Il commença violement la saillie.
Lui faire mal.
Son but. . .

La jument cessa immidetement.

Sentent sa fine peau se craqueler et le sang couler abondement.

Elle n'était pas tombé sur un bon jour pour l'étalon ?

Dommage, lui n'on plus.

Marre de se laisser faire !

Elle se tourna brusquement.

"Laisse moi tranquille."

Petite voix incompréhensible.

L'étalon ne prit pas la peine de répondre.
Il se contenta de serrer plus fort son étreinte autour de la jument.
Continuant son travail.
Plus violement.

La jument cessa ses efforts.

Plus elle tentait de s'imposser

Plus elle soufrait. . .

Elle poussa un petit gémissement plaintif.

Mal.

Rebaissant sa tête.

Quand aura-t-il finit ?

L'étalon resta encore quelques instants.
Courts pour lui.
Surement trés long pour elle.
Puis il descendit.
Sans même prendre la peine de la caliner un peu.
Il alla se coucher dans un coin.

La jument le regarda aller se coucher avec haine.

Jamais elle n'avait eut ce regard de sa vie.

Puis soulagée, elle commença à partir.

D'un pas là, encolure baissée vers le sol.

Elle se sentait souillée.