Alone? never. . .

"Comme tu veux. . ."
A vrai dire, cela ne l'embétait qu'à moitié. . .
Mais pas question de montrer de l'affection, cela la rendrait trop "molle".
Sans vraiment l'attendre, il commença à marcher d'un bon pas.

La petite hausse les épaule, tout en l'observant.
Elle le regarde, avec surprise, s'en aller au pas.
Puis elle trotine à sa poursuite pour le rattraper.
Une fois arrivée à sa hauteur, elle ralentie légérement.
Elle regarde face à elle, veillant à ne pas se laisser distancer.

L'étalon se détendit, elle le suivait.
Son regard se tourna alors vers la frêle pouliche.
Elle parraissait si innocente. . .
Peu être un peu trop. . .
"C'est la première fois que tu quittes les terres du Bien ?"

Pourtant, il ne falait pas se fier aux apparences.
Même les anges sont capables d'être démoniaques.
En effet, c'était la premières fois qu'elle quittait les terres du bien.
Et de plus, sans même le savoir.
"Oui, pourquoi ?"

"Par simple curiosité. . ."
Juste pour savoir. . .
Si ça lui arrivait souvent. . .
Pourtant, elle les avait quitté, mais savait t'elle quels risques elle encouraient ?
pour les autres, le danger, il en faisait partie.
Mais pour sa fille. . .

Elle avait été légérement inquiète au début. . .
Mais, elle était bien capable de se défendre.
Et qui oserait s'en prendre à une petite pouliche ?
La lachetée avait tout de même ses limites. . .
si fragiles soient-elles

Chez les chevaux du Mal, il n'y avait pas de limites.
Ils aimaient faire le Mal, point.
Peu importe que la victime soit faible, pouliche, malade, jument ou étalon.
Tant qu'ils le pouvaient. . .

Surement par naïvetée et par besoin de se sécuriser.
La petite préférait ignorer cela.
Continuant d'essayer de suivre l'allure de son père.
Elle commençait à sentir ses jambes se durcir sous l'effort.

Mais Loukoum ne s'en souciait guère.
il voulait en faire une jument forte et résistante.
Pas une faible. . .
Pas sa mère. . .
Sans vraiment qu'elle le sache, il se rapprochait des terres du Bien. . .

Mais elle avait tout le temps de devenir forte.
Et ce n'est pas en parcourant des distances qu'elle saurait se défendre.
Se concentrant sur le chemin, elle regarde droit devant.
Tentant d'ignorer la fatigue.
Elle ne savait guère où ils se dirigeaient et n'avait pas le coeur à s'en soucier.

Pourtant, Loukoum poursuivait.
Et la route était encore longue. . .
Ses foulées étaient régulières, amples et souples.
Son souffle était calme. . .

Mais lui était habitué à marcher si vite.
Laissant quelques distance entre elle et son père.
La pouliche reprit son allure habituelle.
Tent pis pour lui.
Elle est bien trop fatigué.
Secouant sa crinière, elle ronflote légérement des naseaux.

L'étalon noir s'aperçut bientot de l'absence de la jeune pouliche.
Il se retourna et la vit un peu plus loin.
Ses naseaux répondirent à son ronflement et sa queue fouetta l'air.
"Dépèches toi. . ."

Marmonant avec humeur, la pouliche se pressa légérement.
Sa petite pause avait à présent prit fin.
Retrouvant les flancs de l'étalon, elle recommence à se présser.
Evitant de répondre à son père pour écomiser du souffle.
Elle observe le sol se défiler sous ses sabot recouvert de poussière.

L'étalon se remit alors en marche.
A la même allure qu'auparavant.
Arquant l'encolure, il pressa le pas.
Ses oreilles aux aguets contre d'éventuels dangers.

La pouliche regarde les jambes de l'étalon.
Elles étaient longues et puissantes.
Les siennes ?
Petite et frêles, pourtant elle paraissait haute sur patte.
Elle avait presque l'impression qu'il allait plus vite encore

.

Oui, plus vite encore.
Car la nuit commençait à tomber.
Et la nuit, l'endroit était dangereux. . .
L'étalon le savait et il ne voulait pas mettre sa fille en danger.
Alors il marchait plus vite.
Afin de la rammener au plus vite. . .

La pouliche fit la moue, trotant presque.
A présent, elle s'en voulait presque d'être resté avec lui.
Si c'était pour marcher autant.
Le soleil commençait à partir, emmenant avec lui sa chaleur.

Les muscles saillants, l'étalon restait à une allure régulière, mais plutot rapide.
Il entendit dérrière lui les pas saccadé de la pouliche, mi trottante.
Un coup d'oeil au payasage qui défilait à ses cotés lui fit comprendre qu'il allait un peu vitre peu être.
S'arrêtant, il attendit la pouliche.
"Tu veux faire une pause ?"

Cette proposition la rassura.
Tandis que son visage s'illuminait, elle acquiese avec enthousiasme.
"Oh oui !!"
Immédietement, elle s'arreta, sans attendre son père.

Faisant ronfloter nerveusement ses naseaux, Lou' observa les alentours.
Puis il se rapprocha de sa fille.
Le soreilles aux aguets, il sentit une brise de vent frais lui traverser la crinière.
La température chutait sérieusement.

Et la petite le sentait.
Frissonant légérement, elle fouaite l'air de sa queue.
Ses oreilles ne cessent de s'agiter en tout sens.
Fines et mobiles. . .

L'étalon l'observait.
Les nuits étaient fraîches.
Et l'étalon savait qu'une petite pouliche avait besoin de chaleur.
Il vint donc se blottir à elle. . .

La petite se laissa faire, se collant contre son père
à la recherche d'un peu de chaleur.
Elle ferme les yeux, à présent, elle voulait dormir. [center]

L'étalon ne prit pas garde à son sommeil.
Il se contentait de restait immobile et de parcourire les alentours de ses yeux.
Toujours rien à l'horizon. . .